La semaine dernière, l’Association des Étudiants Internationaux de l’Université nous a organisé un petit après-midi dans une cabane à sucre – Au Bec Sucré – le lieu de culte du sirop d’érable. Autant vous dire qu’on a pris chacun 5kg 🙂 !
La cabane à sucre se situe dans une érablière. Il s’agit du lieu de production du sirop d’érable. Des érables à profusion l’entourent. Dès que le printemps commence à pointer le bout de son nez – enfin façon de parler, puisqu’on ne peut pas vraiment dire qu’il y ait un printemps par ici – l’acériculteur récolte l’eau d’érable, la sève des arbres. Oui, j’ai appris des mots très intellectuels ! C’était une sortie scientifique : comment fait-on le sirop d’érable, quels sont les différentes teintes du sirop, peut-on le congeler ou non, etc. et surtout, comment ne pas mourir après avoir mangé pour quatre. Je crois que c’est la question la plus dure à laquelle nous avons fait face.
Donc après avoir découvert tous les mystères du sirop d’érable pendant une chasse au trésor, nous nous sommes installés à table, dans l’attente de cette torture culinaire que nous allions nous infliger.
Au menu :
- Une petite soupe pour se mettre en appétit;
- Un buffet à volonté (personnellement, je ne sais pas comment certains ont pu aller se servir à nouveau, sachant que le clou du spectacle – le dessert – allait tous nous achever) : toast grillé, jambon cuit, œuf poché dans le sirop, salade de choux, fèves au lard et au sirop, omelette, pommes de terre sautées;
- Un dessert (que nous avons préféré partager, histoire de nous donner une chance de survie) : une crêpe accompagnée d’un grand-père dans du sirop d’érable. ça vous intrigue, hein ! Pour votre culture, ce sont des gâteaux faits à base de farine, de beurre, de lait et de sucre, imprégnés de sirop. Le bon dessert qui est destiné à te donner une indigestion après un repas plus que copieux;
- Enfin, pour les plus courageux – ou les plus inconscients, c’est une façon de voir les choses – la fameuse tire à la neige : du sirop chauffé versé sur de la neige et enroulé autour d’un bâton.
Regardez comme elles ont l’air heureux ! Les joies du sucre (et du froid !) 😉
Nous dirons que j’ai été plus chanceuse que les autres : je me suis épargnée le retour en bus, avec toutes les secousses et le mal de cœur que cela entraîne. En contre-partie, nous avons eu droit à un petit détour de 15 minutes dû une erreur de sortie d’autoroute. On ne peut pas tout avoir dans la vie !