« Promenons-nous dans les bois »

 

Avec l’automne qui pointe doucement mais sûrement le bout de son nez, il était grand temps de faire un petit tour dans la forêt. Du rouge à ma droite, du orange et du jaune à ma gauche, du vert qui résiste encore un peu aux envahisseurs, bref un arc-en-ciel de couleurs qui nous entoure. T’inquiète Maman, j’ai plein de feuilles pour toi !

 

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

 

DSC05281

 

Après avoir douté quelques instants sur le chemin qu’il fallait prendre – d’ailleurs, on ne sait toujours pas si c’était le bon – on arrive enfin en haut de la station de ski – euh, en fait « station », c’est peut-être un peu fort, disons plutôt des 6 pistes qu’offrent Sherbrooke pour le plaisir des skieurs. Promis, j’essaye de tester ça cet hiver !

 

DSC05264

 

Je vous laisse admirer la vue, la ville et ses couleurs flamboyantes.

 

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

Quelques jours plus tard, on profite des derniers instants de soleil et chaleur pour aller flâner au parc, admirer la nature et faire joue-joue avec les écureuils.

 

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

 

Flânage qui se transformera un peu plus tard en partie de beach-volley improvisée.
Pour ceux qui douteraient de mes compétences dans ce sport, j’ai gagné les deux parties et je suis une pro du service ! Certes, maintenant j’ai l’impression que mes bras sont des spaghettis tout mou à cause des courbatures mais c’est un détail.

 

DSC05319

WTF ?!

 

DSC05207

 

C’est vraiment du n’importe quoi ce temps ! Y a deux semaines, ton portable t’indiquait -4° et là faut ressortir le short et la crème solaire ?!

Vivement l’hiver, là au moins on sait – à peu près – à quoi s’attendre !

Parce qu’un seul déménagement ne suffisait pas

DSC05168

 

Pourquoi se contenter d’un déménagement quand on peut en faire deux ? Plus sérieusement, pour ceux qui n’auraient pas suivi l’épisode, je viens de changer de logement. On se rassure, je suis toujours dans la même ville ! Raison invoquée : volonté de se rapprocher de la fac, raison réelle : volonté de ne pas passer une année dans une seule pièce (ma chambre). J’exagère mais à peine. Alors me voilà repartie, avec mes deux valises et mon sac sur le dos + les affaires que j’ai achetées depuis que je suis arrivée. Autant dire que trois allers-retours n’étaient pas de trop !

 

Déménagement

 

Et pour le coup, je me suis dégotée un petit palace !

Près de la fac ? Of course ! Au choix :

  • 10-12 minutes à pied – et encore c’est parce que, bien sûr, la Fac de Lettres est la plus éloignée ;
  • Ou arrêt de bus juste en face de la porte. En étant honnête, c’est quasiment impossible de le prendre à certains horaires, peu importe le bus qui passe (oui parce qu’il y a 6 bus qui peuvent m’amener à la fac). Être en bout de ligne n’a pas que des avantages !

 

Pour faire un petit tour d’horizon :

  • Coin cuisine sympathique avec plus que 2 verres et 3 assiettes pour manger ;
  • Coin salon avec mon meilleur ami, j’ai nommé l’écran plat avec qui je vais passer des petites soirées sympa (football, hockey, basket, baseball,… mais que demande le peuple !) et une jolie cheminée. A moi les marshmallow grillés ! Au passage, je veux bien une cargaison de châtaignes aussi ;
  • 3 chambres – dont la mienne ;
  • Grande salle de bain – petit bémol, obligation de payer 3,5$ pour utiliser la laveuse et la sécheuse.

Le plus top dans ce logement, c’est que j’ai un BU-REAU ! Vous pouvez pas savoir comme ça m’avait manqué ! Et oui, ça m’arrive de travailler.


Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

Pour le moment, je suis tranquille pépère. D’ici une dizaine de jours, j’aurai un coloc. D’après ce que j’ai compris, il est indien. On va pouvoir se faire des soirées poulet tandoori ! Par contre, j’ai toujours pas compris pourquoi il arrivait aussi tard. Ça fait déjà presque un mois que les cours ont commencé.

 

Bref, au cas où vous n’auriez pas compris, c’est le pied ici ! Et y a moyen de faire une petite place à ceux qui souhaitent me rendre visite 😉

La poutine, préparation pour l’hiver

 

Ça aura pris du temps mais j’ai enfin mangé une poutine (enfin deux pour être exacte mais ne chipotons pas). C’est vrai que la première fois, la météo ne s’y prêtait vraiment pas –environ 30°C en température extérieure et un climat ultra lourd. Le lendemain c’était plutôt l’inverse : 15°C et la pluie. Qu’importe, j’ai pu goûter à ce met délicieux et pas du tout calorique – faut bien se préparer pour l’hiver ! Heureusement qu’après ça, une marche s’imposait – ou plutôt un trainage de pieds.

Composition de la poutine :

  • Du fromage à poutine communément appelé le fromage « sqouik-sqouik »
  • Des frites
  • De la sauce à poutine

Ça, c’est la base, ensuite, on peut laisser libre cours à son imagination. Un bar-restaurant, Le Snack, en a fait sa spécialité et décline la poutine sous un grand nombre de recettes – un peu comme les restos en bord de mer qui se spécialisent dans les moules-frites.

La poutine

Pour l’instant, je coche sur ma liste la poutine à la smocked meat et celle façon Louisiane (poulet, poivrons). Toutes les deux une vraie tuerie !

DSC05152

Je n’ai pas encore décidé quelle sera la prochaine mais vu le temps, elle ne va sûrement pas tarder – faute de manger de la raclette, on se rattrape comme on peut !

Vrai ou faux ?

 

J’ai vu ma vie défiler devant mes yeux quand j’ai lu cet article – enfin au début. Ok, ça parle des Etats-Unis, mais je rappelle, juste au cas où, que Sherbrooke n’est qu’à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec les States..

 

Les 1ers cours ou comment être perdu en 10 leçons

 

Leçon n°1 : J’ai quand même de la chance d’étudier dans un pays francophone parce que déjà que je suis paumée, qu’est-ce que ça aurait donné en anglais ?!

 

Leçon n°2 : Mais c’est quoi ces expressions ?!

 

Leçon n°3 : C’est humain de parler aussi vite ?

 

Leçon n°4 : Bientôt, tu ne feras même plus attention à l’accent..

 

Leçon n°5 : La fatigue est ton meilleur ennemi parce que pour comprendre « racaille » alors que le prof parlait de « requête », j’vois que cette solution – j’me disais aussi que le mot « racaille » n’avait rien à faire dans un cours sur les sites web.

 

Leçon n°6 : Faire attention quand tu t’assoies. Beaucoup de salles – notamment les labos informatiques – ont des chaises pivotantes intégrées aux bureaux. Ce qui fait que, parfois, tu es obligé de te battre avec ta chaise et tu ne gagnes pas toujours..

 

Leçon n°7 : Lorsque tu t’adresses à un prof, tu ne  sais pas vraiment comment l’aborder : « Excusez-moi, vous pouvez… tu peux… euh… »

 

Leçon n°8 : Lever la main ? C’est pour les ringards !

 

Leçon n°9 : Faire attention lorsque tu rends un devoir : les formats ne sont pas les mêmes –  les pouces/inches, c’est la vie !

 

Leçon n°10 : Mais de quoi est-ce qu’ils sont en train de parler ?

Le football pour les nuls

 

DSC05087

Grand moment dans mon éducation québécoise et dans mon éducation sportive : Le football. Attention on parle de foot US ici. Si vous voulez parler de foot tel qu’on l’emploie en Europe, il faut dire « soccer ». Bref, voilà tout pour la leçon vocabulistique (néologisme de mon invention) du jour.

DSC05131

Je n’ai pas encore compris toutes les subtilités du jeu mais je suis à peu près capable de suivre une rencontre seule. Je suis en grande progression par rapport (en même temps mon niveau au football américain quand je suis arrivée était de l’ordre du néant, donc c’est pas trop difficile de faire mieux). Premier match qui comptait pour du beurre. Il s’agissait d’un entrainement-match contre l’équipe des Gaiters de Bishop’s (Université anglo-saxonne de Sherbrooke). Un derby donc ! Premier « match » et première victoire : 21-8 pour le Vert & Or.

DSC05133

Samedi dernier (6 septembre) se déroulait le premier match officiel de la saison contre les Redmen de McGill (Université de Montréal). Météo capricieuse mais journée victorieuse : victoire 43-21 avec un touché (un essai pour les français) dans les 40 dernières secondes. Une partie très intense en début et fin de match, avec un public qui a répondu présent (plus de 2 500 personnes selon les organisateurs) et qui a su soutenir son équipe de manière vigoureuse – avec des chants assez particuliers je dois dire.

Le seul inconvénient dans le football : tu sais quand ça commence mais pas vraiment quand ça finit. Il y a beaucoup de temps morts et de phases de jeu. La partie est donc hachée et s’étend sur la longueur. Il faut prévoir en moyenne 3h pour regarder une partie complète. Alors 3h en étant trempés et avec une température peu clémente, on peut parfois trouver le temps long.

Match 6-09-14

Cette fois-ci, j’ai pu suivre la partie toute seule – preuve que mon niveau s’améliore. J’ai bien compris quand il y avait « infraction sur le jeu » – autrement dit une faute. L’arbitre court comme un fou en direction des joueurs et jette son petit mouchoir orange sur le terrain. Cependant, on ne les voit pas toujours ces filous tellement on est concentré sur la partie. Donc des fois, tu t’emballes parce que ton équipe a fait quelque chose de bien et tu te rends compte que ça sert à rien car il y a « infraction sur le jeu ».

DSC05148

Et qui dit match de football, dit forcément hot-dog – oh ça va hein, j’en ai mangé qu’un seul !

Prochain rendez-vous : samedi 13 septembre où le Vert & Or recevra le Rouge et Or de Laval (attention faut pas confondre) – qui, si j’ai bien compris, a gagné le championnat l’année dernière. ça risque donc d’être un match fort intéressant !